Le duc de Savoie marchande l'appui de l'empereur |
VOLTAIRE
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Louis XIV, 18 |
marchander |
La boutique de la Duchapt, célèbre marchande de modes |
ROUSSEAU
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Conf. VII |
le, la, les [1] |
Et vive la jalousie ! elle ne vous marchande pas |
BEAUMARCHAIS
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Mariage de Figaro, III, 18 |
marchander |
Choquée qu'un homme qui faisait l'amoureux eût marchandé |
HAMILTON
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Gramm. 7 |
marchander |
Quoique l'empire eût été souvent acheté, il n'avait pas encore été marchandé |
MONTESQUIEU
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Rom. 16 |
marchandé, ée |
Toutes ces poupées sortent de chez la même marchande de modes |
ROUSSEAU
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Hél. II, 21 |
poupée |
Il [Mahomet] avait été facteur, ou, si l'on veut, valet d'une marchande de chameaux |
VOLTAIRE
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Philos. Déf. Bolingbr. 31 |
valet [1] |
Je vis, à travers les vitres d'un comptoir, une jeune marchande de si bonne grâce et d'un air si attirant.... |
ROUSSEAU
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Confess. II |
marchand, ande |
Avec une telle manière de penser, on a des mémoires extravagants chez la marchande de modes |
GENLIS
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Ad. et Th. t. II, lett. 30, p. 265, dans POUGENS |
extravagant, ante |
Le mélange des Tyriens et des Africains fit qu'elle [Carthage] fut tout ensemble guerrière et marchande |
BOSSUET
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Hist. I, 6 |
marchand, ande |
On ne marchande pas un couvercle de marmite, sans l'avoir sonné pour connaître si le métal est bon |
FÉNELON
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Diog. |
sonner |
Alexandre, dénué de ces avantages, n'eût pas marchandé pour passer le Rubicon, et c'est en partie cette hardiesse qui lui a fait attribuer le surnaturel et le merveilleux |
LA FONTAINE
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Lettres, XI |
dénué, ée |
Vous pensez que toute la gloire d'une femme consiste à faire une dépense folle, à se servir de la marchande de modes le plus en vogue |
GENLIS
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Théât. d'éduc. la Bonne mère, II, 3 |
vogue |
Elle a l'air très comme il faut, elle n'a rien marchandé |
PICARD
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Trois quartiers, I, 4 |
falloir |
Quant à vous, mon cher ami, frappez fort ; vous êtes en place marchande pour cela |
D'ALEMBERT
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Lett. à Voltaire, 13 mai 1759 |
marchand, ande |
Les richesses y [à employer des troupes étrangères] mènent naturellement une république marchande : on veut jouir de ses biens, et on croit tout trouver dans son argent |
BOSSUET
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ib. III, 6 |
marchand, ande |
L'on en sort [des boutiques de Paris] quelquefois à bon marché : une jeune marchande cajole un homme une heure entière, pour lui faire acheter un paquet de cure-dents |
MONTESQUIEU
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Lett. pers. 58 |
cajoler |
Trouvant son vilain visage près du vôtre, vous n'aviez pas marchandé et lui aviez donné un soufflet pour la faire reculer |
SÉVIGNÉ
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70 |
marchander |
Là-dessus lui [à Attalus, roi de Pergame] étant réussi un combat contre les Galates en un temps où leur nouvelle venue en Asie les rendait extrêmement redoutables, il ne marchande plus à prendre ouvertement le titre de roi |
MALHERBE
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XXXIIIe livre de T. Live, ch. 21 |
marchander |
Disons un mot de Mme Reinié [marchande de modes qui venait demander de l'argent à Grignan].... mais comment vous serez-vous tirée de ses pattes et de ces inondations de paroles où l'on se trouve noyée, abîmée ? |
SÉVIGNÉ
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26 oct. 1689 |
inondation |
Cette fille, appelée Thérèse Levasseur, était de bonne famille ; son père était officier de la monnaie d'Orléans, sa mère était marchande |
ROUSSEAU
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Conf. VII |
officier [2] |
Les huit ou les dix mille hommes sont au souverain comme une monnaie dont il achète une place ou une victoire : s'il fait qu'il lui en coûte moins, s'il épargne les hommes, il ressemble à celui qui marchande et qui connaît mieux qu'un autre le prix de l'argent |
LA BRUYÈRE
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X. |
épargner |
Le maréchal de Grammont conte en son langage que le comte de Guiche n'était pas un misérable, sans naissance, sans dignité, et que jamais il n'a marchandé le monseigneur à aucun maréchal de France |
SÉVIGNÉ
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Lett. 19 août 1675 |
marchander |
Les huit ou les dix mille hommes sont au souverain comme une monnaie dont il achète une place ou une victoire : s'il fait qu'il lui en coûte moins, s'il épargne les hommes, il ressemble à celui qui marchande, et qui connaît mieux qu'un autre le prix de l'argent |
LA BRUYÈRE
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X. |
prix |
[Il y eut une dispute à la cour de Louis XIV en 1675, pour savoir si on devait aux maréchaux de France le monseigneur en écrivant ; la question fut tranchée en faveur des maréchaux] Après cela j'ai parlé du monseigneur : Ah ! mon Dieu, madame, m'a dit M. de Pompone, au nom de Dieu ! que M. de Grignan se garde bien du monsieur ; il ferait mal sa cour ; le roi s'en est expliqué sur le sujet du marquis d'Ambres ; il sera tondu ; le maréchal de Grammont conte en son langage que le comte de Guiche n'était pas un misérable sans naissance, sans dignité, et que jamais il n'a marchandé le monseigneur à aucun maréchal de France |
SÉVIGNÉ
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10 août 1675 |
monseigneur |