Citations correspondant à « marchandé » : 25 citations trouvées dans le Littré
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Le duc de Savoie marchande l'appui de l'empereur VOLTAIRE Louis XIV, 18 marchander
La boutique de la Duchapt, célèbre marchande de modes ROUSSEAU Conf. VII le, la, les [1]
Et vive la jalousie ! elle ne vous marchande pas BEAUMARCHAIS Mariage de Figaro, III, 18 marchander
Choquée qu'un homme qui faisait l'amoureux eût marchandé HAMILTON Gramm. 7 marchander
Quoique l'empire eût été souvent acheté, il n'avait pas encore été marchandé MONTESQUIEU Rom. 16 marchandé, ée
Toutes ces poupées sortent de chez la même marchande de modes ROUSSEAU Hél. II, 21 poupée
Il [Mahomet] avait été facteur, ou, si l'on veut, valet d'une marchande de chameaux VOLTAIRE Philos. Déf. Bolingbr. 31 valet [1]
Je vis, à travers les vitres d'un comptoir, une jeune marchande de si bonne grâce et d'un air si attirant.... ROUSSEAU Confess. II marchand, ande
Avec une telle manière de penser, on a des mémoires extravagants chez la marchande de modes GENLIS Ad. et Th. t. II, lett. 30, p. 265, dans POUGENS extravagant, ante
Le mélange des Tyriens et des Africains fit qu'elle [Carthage] fut tout ensemble guerrière et marchande BOSSUET Hist. I, 6 marchand, ande
On ne marchande pas un couvercle de marmite, sans l'avoir sonné pour connaître si le métal est bon FÉNELON Diog. sonner
Alexandre, dénué de ces avantages, n'eût pas marchandé pour passer le Rubicon, et c'est en partie cette hardiesse qui lui a fait attribuer le surnaturel et le merveilleux LA FONTAINE Lettres, XI dénué, ée
Vous pensez que toute la gloire d'une femme consiste à faire une dépense folle, à se servir de la marchande de modes le plus en vogue GENLIS Théât. d'éduc. la Bonne mère, II, 3 vogue
Elle a l'air très comme il faut, elle n'a rien marchandé PICARD Trois quartiers, I, 4 falloir
Quant à vous, mon cher ami, frappez fort ; vous êtes en place marchande pour cela D'ALEMBERT Lett. à Voltaire, 13 mai 1759 marchand, ande
Les richesses y [à employer des troupes étrangères] mènent naturellement une république marchande : on veut jouir de ses biens, et on croit tout trouver dans son argent BOSSUET ib. III, 6 marchand, ande
L'on en sort [des boutiques de Paris] quelquefois à bon marché : une jeune marchande cajole un homme une heure entière, pour lui faire acheter un paquet de cure-dents MONTESQUIEU Lett. pers. 58 cajoler
Trouvant son vilain visage près du vôtre, vous n'aviez pas marchandé et lui aviez donné un soufflet pour la faire reculer SÉVIGNÉ 70 marchander
Là-dessus lui [à Attalus, roi de Pergame] étant réussi un combat contre les Galates en un temps où leur nouvelle venue en Asie les rendait extrêmement redoutables, il ne marchande plus à prendre ouvertement le titre de roi MALHERBE XXXIIIe livre de T. Live, ch. 21 marchander
Disons un mot de Mme Reinié [marchande de modes qui venait demander de l'argent à Grignan].... mais comment vous serez-vous tirée de ses pattes et de ces inondations de paroles où l'on se trouve noyée, abîmée ? SÉVIGNÉ 26 oct. 1689 inondation
Cette fille, appelée Thérèse Levasseur, était de bonne famille ; son père était officier de la monnaie d'Orléans, sa mère était marchande ROUSSEAU Conf. VII officier [2]
Les huit ou les dix mille hommes sont au souverain comme une monnaie dont il achète une place ou une victoire : s'il fait qu'il lui en coûte moins, s'il épargne les hommes, il ressemble à celui qui marchande et qui connaît mieux qu'un autre le prix de l'argent LA BRUYÈRE X. épargner
Le maréchal de Grammont conte en son langage que le comte de Guiche n'était pas un misérable, sans naissance, sans dignité, et que jamais il n'a marchandé le monseigneur à aucun maréchal de France SÉVIGNÉ Lett. 19 août 1675 marchander
Les huit ou les dix mille hommes sont au souverain comme une monnaie dont il achète une place ou une victoire : s'il fait qu'il lui en coûte moins, s'il épargne les hommes, il ressemble à celui qui marchande, et qui connaît mieux qu'un autre le prix de l'argent LA BRUYÈRE X. prix
[Il y eut une dispute à la cour de Louis XIV en 1675, pour savoir si on devait aux maréchaux de France le monseigneur en écrivant ; la question fut tranchée en faveur des maréchaux] Après cela j'ai parlé du monseigneur : Ah ! mon Dieu, madame, m'a dit M. de Pompone, au nom de Dieu ! que M. de Grignan se garde bien du monsieur ; il ferait mal sa cour ; le roi s'en est expliqué sur le sujet du marquis d'Ambres ; il sera tondu ; le maréchal de Grammont conte en son langage que le comte de Guiche n'était pas un misérable sans naissance, sans dignité, et que jamais il n'a marchandé le monseigneur à aucun maréchal de France SÉVIGNÉ 10 août 1675 monseigneur